29 mai 2007

Un parc d'attractions sur les ovnis prochainement à Roswell

AP - Véritable lieu de culte pour ufologues, la petite ville de Roswell, dans le désert du Nouveau-Mexique, entrée dans l'histoire grâce au prétendu crash d'un objet volant non identifié (ovni) en 1947, espère attirer toutes sortes de visiteurs avec son futur parc d'attractions dédié aux soucoupes volantes et aux extraterrestres.

Le site envisagé, d'une trentaine d'hectares, comprendra notamment une montagne russe "indoor", où, frisson ultime, les touristes pourront se faire [kidnapper] par des être venus d'ailleurs...

"Personne ne sera blessé et tout le monde sera de retour, sous sa forme initiale, du moins nous l'espérons", a assuré le concepteur du projet, Bryan Temmer.

Une salle consacrée à l'exploration scientifique de l'univers est également prévue dans ce parc unique en son genre, qui "ne sera pas seulement centré sur l'incident de Roswell et la question de savoir si c'est vraiment arrivé", a expliqué Temmer.

Le futur parc, baptisé Alien Apex Resort, pourrait ouvrir ses portes dès 2010. Il sera entièrement construit et géré par une entreprise privée. L'appel d'offres pour la construction débutera le mois prochain.

La construction du parc devrait coûter "plusieurs centaines de millions de dollars", selon les estimations de Zach Montgomery, planificateur urbain à Roswell.

Cette bourgade du sud-est du Nouveau-Mexique est devenue célèbre du jour au lendemain, en 1947, après le supposé crash d'un ovni dans un ranch des environs. L'armée américaine a révélé ultérieurement qu'il s'agissait plutôt d'un ballon-sonde météorologique.

Le concepteur du projet est un fanatique des parcs d'attractions et des romans de science-fiction. Il a présenté son projet à la mairie de Roswell il y a deux ans et touche aujourd'hui à son but. "Je savais qu'il n'y avait qu'un seul endroit au monde, et probablement dans l'univers, où cette idée pouvait se concrétiser", a-t-il résumé.

Les commerçants locaux voient bien sûr d'un très bon oeil l'arrivée du parc. Reste qu'à l'exception d'un musée et de boutiques à souvenirs, la ville a encore peu à offrir aux centaines de milliers de touristes attendus dans ce bout de désert

"Le principal reproche que nous font les touristes lors de notre festival annuel consacré aux ovnis, c'est qu'il n'y a pas assez de choses à faire", admet Zach Montgomery. Tout devrait changer avec les extraterrestres.


Et ainsi finira la farce de Roswell, en Disneyland pour frappés d'OVNI/ET.

Scientists divided over alliance with religion

· Rees sees main faiths as help in extremism fight
· Dawkins warns against 'buying into fiction'

Alok Jha, science correspondent
The Guardian

Scientists should form a closer alliance with mainstream religion in order to better fight extremism, the president of the Royal Society said yesterday.

Speaking at a debate at the Guardian Hay festival, Martin Rees, the Astronomer Royal who heads the Royal Society, said that science needed as many allies as it could find in the current climate. "If we give the impression that science is hostile to even mainstream religion, it will be more difficult to combat the kinds of anti-science sentiments that are really important," he said. "We need people like that as allies in dealing with extreme fundamentalism."

His fellow panellists, evolutionists Richard Dawkins and Steve Jones, disagreed. Prof Dawkins said that, though he had cooperated with the recently-retired Bishop of Oxford, Richard Harries, to complain about allowing creationists to set up schools, he urged a limit. "If we are too friendly to nice, decent bishops, we run the risk of buying into the fiction that there's something virtuous about believing things because of faith rather than because of evidence. We run the risk of betraying scientific enlightenment."

Bishops themselves never killed anybody, but possibly made the world safer for "people who do kill people by extolling the virtues of faith as opposed to reason and evidence".

Prof Jones discussed the problems he comes across when teaching students with Islamic backgrounds. "To a man and to a woman, there are parts of science they will not accept.

"That means that, in their early lives, they have been told deliberate lies by people who, I'm sure, know they are deliberate lies. I don't care how charming they are, I don't care how pleasant they are, these people are evil.

"What's true for imams is, more or less, true for bishops."

Lord Rees went on to point out potential threats to science. "There are new kinds of extreme views that are separate from religion - there are many strange cults that I find potentially terrifying." He cited the Raelian cult as an example, members of which believe that their leader came from outer space and are attempting to clone humans, saying: "They would say they are on the side of science. People like the Raelians show that we're kidding ourselves if we think that a scientific education makes people rational."

Cults allied to technology in this way could be dangerous. "You can imagine eco-groups who imagine the world would be better off without human beings. We need to combat these new irrationalities and, in doing this we should seek allies wherever we can, and I think allies do include people who call themselves religious. We should strive for peaceful co-existence with the mainstream religions."

· This article was amended on Tuesday May 29 2007. Homophone corner: "If we are too friendly to nice, decent bishops, we run the risk of buying into the fiction that there's something virtuous about believing things because of fate rather than because of evidence." This has been corrected.


On peut discuter avec des religieux mais certainement pas négocier avec eux sur les connaissances scientifiques, même sous prétexte de lutter contre l'intégrisme. Il s'agit ici d'un sophisme de modération: la Terre n'a pas 6000 ans comme le prétendent les intégristes, mais faut-il pout autant faire plaisir aux religieux 'modérés' en prétendant qu'elle n'a pas plus de 100000 ans, par exemple ?

Les autorités polonaises veulent examiner si les Teletubbies sont gays

VARSOVIE (AFP) - La médiatrice polonaise aux Droits de l'enfant a annoncé qu'elle allait étudier si la série télévisée britannique pour enfants Teletubbies constitue ou non une promotion voilée de l'homosexualité.
"Il serait bien qu'un groupe de psychologues en parle avec les enfants. Il faut l'examiner. S'il y avait une promotion d'attitudes inappropriées, il faudrait réagir", a déclaré Mme Ewa Sowinska.

La médiatrice, nommée en Pologne par la chambre basse pour un mandat de cinq ans, a souligné dans l'hebdomadaire Wprost que l'un des personnages masculins de la série, Tinky Winky, porte avec lui un sac à main, accessoire plutôt féminin. "J'ai appris qu'il pourrait y avoir un sous-entendu homosexuel voilé", a-t-elle dit.

Les Teletubbies, une série britannique produite pour la BBC, ont déjà été attaqués aux Etats-Unis par des groupes de conservateurs chrétiens pour les mêmes motifs. Créés par Anne Wood, les Teletubbies, dont 365 épisodes ont été produits entre 1997 et 2001, sont destinés aux très jeunes enfants (de 0 à 2 ans). Ils ont déjà été diffusés dans 120 pays.


Et il faudrait vérifier si la Pologne n'est pas devenue une dictature pas voilée du tout, menée par des chrétiens intégristes. Mme Ewa Sowinska devrait en parler avec son psychiatre.