11 mai 2007

Pays de Galles : des hindous mobilisés pour la défense d'un taureau sacré

LONDRES (AFP) - Des religieux hindous s'opposaient vendredi à la décision des autorités sanitaires du Pays de Galles d'abattre un taureau -- un animal considéré comme sacré par les hindous -- infecté par la tuberculose.

Le taureau, nommé Shambo, qui appartient à un temple hindou du Pays de Galles, a été contrôlé positif à un test sur la tuberculose.

Mais les religieux hindous demandent au gouvernement d'épargner le taureau et ont averti que l'abattre représenterait un manque de respect envers les convictions de la communauté hindoue.

"La force évidente du sentiment de la communauté hindoue de par le monde devrait rappeler aux autorités qu'elles doivent agir avec prudence", a indiqué à l'AFP un moine hindou britannique, qui se présente comme le frère Alex, du temple Skanda Vale au pays de Galles, où vit Shambo.

"S'ils sont intelligent, ils devront faire un geste de conciliation", a souligné le religieux.

L'hindouisme est la religion majoritaire en Inde.

Plus de 4.000 personnes ont déjà signé une pétition sur le site du temple pour exiger du gouvernement qu'il épargne le taureau.

Le Forum hindou de Grande-Bretagne, qui regroupe les associations cultuelles hindouistes du pays, a annoncé qu'il allait organiser une chaîne humaine de centaines de personnes autour du temple pour protéger Shambo.

Frère Alex a précisé que les membres du temple -- vingt moines et six religieuses -- se joindraient à la protestation par une prière collective.

Shambo a été isolé dans un sanctuaire richement décoré et construit spécialement pour lui. Et frère Alex a promis que si le taureau était épargné tout serait fait pour éviter une contamination.

Une porte-parole de l'assemblée galloise a déclaré à l'AFP que "tout serait fait pour régler cette affaire d'une manière aussi souple que possible".

Un vétérinaire des autorités sanitaires était attendu dans la journée au temple.


Encore un exemple d'intervention de la religion dans les affaires sanitaires.

Herbal Medicine Taken on Faith?

Many People Don't Consult Scientific Guidelines on Herbal Supplements
By Miranda Hitti
WebMD Medical News
Reviewed by Louise Chang, MD

May 11, 2007 -- About two-thirds of people taking herbal supplements to treat a health condition don't check scientific guidelines, say University of Iowa researchers.

"Physicians, pharmacists, and other health professionals should proactively educate consumers and advocate for public health policies that would disseminate evidence-based information regarding the appropriate use of herbs," says researcher Aditya Bardia, MD, in a University of Iowa news release.

Bardia and colleagues reviewed data from a 2002 national health survey of more than 30,000 U.S. adults.

In the survey, more than 3,300 adults said they had taken herbs to treat a specific health condition.

The researchers focused on 609 people who reported treating a specific health condition with any of the following 10 herbal supplements: echinacea, ginseng, garlic, St. John's Wort, soy, or kava kava.

Bardia's team checked to see if there was scientific evidence supporting the use of those herbal supplements for the participants' health conditions.

Overall, about 55% of the participants used herbal supplements backed by scientific evidence for their condition.

However, the percentage of participants using herbal supplements in accordance with scientific evidence ranged from 68% for echinacea to 3% for ginseng.

Apart from echinacea and ginseng, about one-third of the participants used herbal supplements based on scientific evidence, the study shows.

Part of the problem may be that many patients and doctors don't talk about herbal supplements. That should change, note Bardia and colleagues.

Their report appears in the May edition of the journal Mayo Clinic Proceedings.


Comportement d'autant plus dangereux que certaines plantes ne sont pas des placebos et que leurs effets secondaires peuvent être particulièrement nocifs.