06 février 2007

Une école musulmane ouvertement raciste

20Minutes.fr

Les chrétiens sont des «porcs» et les juifs des «singes»: c’est ce qui est écrit dans les manuels scolaires utilisés dans une école du cœur de Londres, détenue, fondée et gérée par le gouvernement saoudien. C’est ce que révèle le «Times» de mardi, en publiant le témoignage d’un ancien professeur d’anglais de l’établissement. Une information qu’il n’a cependant révélé qu’après son licenciement de l’école en décembre dernier.

Selon Colin Cook, un musulman britannique, qui a enseigné l'anglais à la King Fahad Academy pendant 18 ans, les manuels scolaires qu'il a présentés à la justice montrent que cet établissement est «institutionnellement raciste».
Cook attaque l'école pour licenciement abusif et pour discrimination pour ne pas être Saoudien. Il demande 100.000 livres (152.000 euros).

L’enseignant raconte que, quand il s’est plaint du contenu des manuels, le directeur lui aurait répondu «ici, ce n’est pas l’Angleterre, mais l’Arabie saoudite». Et aussi que la politique de l’établissement vis-à-vis des élèves non Saoudiens était «discriminatoire»: ainsi, selon lui, seuls les «Saoudiens» avaient étaient emmenés en Allemagne voir des matchs de la Coupe du monde de foot cet été.

Mais le Times oublie de préciser une seule chose : pourquoi l’enseignant a-t-il attendu d’être licencié pour faire connaître ces pratiques?

La King Fahad Academy, fondée en 1985 dans l'ouest de Londres, est surtout destinée aux enfants de diplomates saoudiens et musulmans vivant à Londres, précise le «Times». Contacté par le quotidien, la direction de l’établissement n’a pas réagi.

Clémence Lemaistre


Curieux, on n'a pas entendu les religieux 'modérés' protester, alors qu'ils l'ont fait contre les caricatures de Charlie Hebdo. Il s'agit pourtant d'un cas beaucoup plus grave, bien loin de la liberté d'expression. Deux poids et deux mesures ?

Fort recul des méningites à pneumocoques

Par Destination Santé

Bonne nouvelle du côté des infections invasives à pneumocoques. Leur incidence a en effet chuté de 31% entre 1998 et 2005. Selon le BEH, ce serait grâce à l'introduction du vaccin antipneumococcique dans le calendrier vaccinal en janvier 2003.

Ces infections rappelons-le, représentent en France la deuxième cause de méningites bactériennes chez l'enfant. Avant l'arrivée du vaccin, l'incidence moyenne de ces affections était de 41 cas pour 100 000 habitants. Pour l'année 2005 elle n'a été que de 28 cas pour 100 000 habitants.

« Nos résultats sont très en faveur de l'impact de la vaccination dans la diminution des infections invasives chez les enfants de moins de deux ans », soulignent les rédacteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). D'où l'importance de la vaccination. « On estime que plus de 50% des enfants de moins de 1 an ont reçu une primo-vaccination complète en 2005 ». Un résultat encourageant, mais encore très perfectible…

Source : BEH, N°5, 6 février 2007


Reste à savoir comment les adeptes de l'anti-vaccination vont justifier cette amélioration de la situation entre 1998 et 2005... Meilleure alimentation ? Amélioration de la sanitation ? Nous retenons notre souffle dans l'attente de leur explication !