13 décembre 2006

Santé : une année de Wifi contre 20 minutes de mobile ?

par Vincent Hermann

Le London Times plonge dans la polémique murmurée que constitue l’impact sur la santé par le Wifi. Il y a longtemps que l’effet des ondes en tous genres sur le corps humain est étudié. Le cas du téléphone mobile est simplement le porte-parole d’un plus vaste échantillon d’inquiétudes liées à toutes ces choses invisibles qui nous traversent.

Le docteur Michael Clark de la Health Protection Agency indique que des études ont été réalisées sur les effets des ondes émises par les appareils Wifi. Des mesures ont été prises dans des écoles anglaises, où le taux de radiation ambiant était en fait vingt millions de fois moins élevé que la norme en vigueur. Par comparaison, le docteur Clark explique qu’un enfant utilisant un téléphone portable se situe déjà à la moitié de la norme.

La conclusion de l’étude faite par la Health Protection Agency est qu’une année entière passée à côté d’une borne Wifi revient à passer environ vingt minutes sur un téléphone portable. Côté santé, il y a de quoi pousser un soupir de soulagement devant le faible niveau de radiation produit par les appareils sans-fil. Le docteur Clark indique ainsi que si l’on devait supprimer le Wifi des écoles, il faudrait également enlever les télévisions, qui ont un niveau de radiation comparable (pour les tubes cathodiques).

Il y a bien entendu des dissonances dans l’histoire. Ainsi, Alasdair Philips, directeur de PowerWatch, qui vend des équipements de détection et de blocage des ondes, indique que les normes en vigueur au Royaume-Uni ne sont pas nécessairement à prendre au pied de la lettre. Elles servent principalement à définir un niveau de radiation électromagnétique acceptable, mais de manière ponctuelle. A contrario, elles ne prennent pas en compte la durée d’exposition.

Il faudra donc d’autres études basées sur l’influence à long terme de ces radiations. D’autant que toutes les personnes ne sont pas égales au regard de la sensibilité à ces ondes.

La prière musulmane bénéfique pour la santé

KUALA LUMPUR (AFP) - La position adoptée par les musulmans au cours de la prière est bénéfique pour la santé, indique une étude publiée mercredi en Malaisie.
La prière islamique, ou salât, est un bon exercice pour le coeur et la colonne vertébrale, et augmente les capacités de mémoire et de concentration, assure l'enquête, effectuée par la faculté biomédicale de l'Université Malaya.

La salât, qui doit être effectuée cinq fois par jour, commence par la position debout, suivie d'une inclinaison, puis d'une position accroupie. Le croyant touche par la suite le sol avec sa tête, puis répète les gestes, donnant à l'ensemble les vertus d'un exercice physique.


Cela rappelle les affirmations sur les bienfaits du vin rouge alors que l'étude portait sur le resveratrol. Ici, les bienfaits d'un l'exercice physique, même faible, sont confondus avec un soi-disant bienfait de la prière.