21 novembre 2005

Australie: elle tente d'ouvrir la porte d'un avion en plein vol pour fumer

SYDNEY (AFP) - Une Française a comparu lundi devant un tribunal australien pour avoir tenté d'ouvrir la porte d'un avion en plein vol pour fumer une cigarette, selon l'agence australienne Associated Press.Sandrine Hélène Sellies, 34 ans, était sous l'emprise d'alcool et de somnifères lorsqu'elle a embarqué samedi à bord d'un appareil de la compagnie Cathay Pacific pour relier Hong Kong à Brisbane (Australie), selon l'agence.
Elle a plaidé coupable de l'accusation de mise en danger par la justice australienne qui l'a soumise à une obligation de bonne conduite avec mise à l'épreuve d'un an assortie d'une amende de 1.000 dollars (730 USD) en cas de son non respect.
Durant le vol, la passagère s'est dirigée, visiblement endormie, en direction d'une issue de secours de l'appareil avec une cigarette non allumée et un briquet à la main. Un personnel de bord l'a stoppée alors qu'elle tentait d'ouvrir la porte.
L'avocate de la prévenue, Helen Shilton, a fait valoir que sa cliente avait absorbé de l'alcool pour apaiser ses angoisses de l'avion.
La jeune femme, qui a fait état d'antécédents de somnanbulisme, dit n'avoir aucun souvenir de l'incident...


Bref, pour échapper à ses angoisses de l'avion, elle aurait pu en provoquer quelques-unes chez les autres passagers.

Une Britannique réprimandée par la police pour avoir donné le sein en public

LONDRES (AFP) - Une Britannique de 34 ans a expliqué lundi comment elle a été réprimandée par la police pour avoir donné le sein à son bébé, sur un banc public, après la plainte déposée par un passant visiblement offusqué."Le policier m'a précisé que si je voulais donner le sein à mon enfant, je devais le faire dans un pub ou un restaurant", a expliqué Margaret Boyle-White lundi à la presse britannique, en racontant l'incident.
La jeune femme venait de finir d'allaiter sa fille Niamh, âgée alors de 28 jours, à Watton, dans le Norfolk (est de l'Angleterre), en juin dernier, quand elle a été abordée par un policier dépêché sur les lieux après la plainte déposée par un habitant de la commune.
"Je me suis sentie traitée comme une criminelle", a expliqué Mme Boyle-White, qui demande désormais des excuses officielles.
Un porte-parole de la police du Comté du Norfolk a confirmé qu'un de ses agents était intervenu auprès de Mme Boyle-Smith mais a assuré que celui-ci avait agi de "façon discrète et professionnelle" et qu'aucune plainte officielle n'avait encore été déposée par la jeune mère.


Shocking ! Au XXIe siècle, certains se comportent encore comme le Tartuffe de Molière.

Amalgames dentaires: les concentrations de mercure non-toxiques

PARIS (AFP) - Les concentrations de mercure identifiées dans les amalgames dentaires "ne sont pas de nature à entraîner des effets toxiques", a déclaré lundi l'Agence du médicament (Afssaps) dans un communiqué."L'amalgame dentaire est un matériau d'obturation de bonne qualité qui justifie le maintien de son utilisation en chirurgie dentaire", a précisé l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
"Les doses de mercures identifiées sont très en deçà de celles pouvant entraîner des effets toxiques", a ajouté l'Afssaps, précisant que la "libération de mercure, proportionnelle au nombre d'amalgames en bouche peut survenir lors de la condensation, du polissage, de la pose et de l'usure des amalgames".
L'Afssaps avait constitué en 2003 un groupe de travail sur les amalgames dentaires après avoir été alertée, a-t-elle expliqué, "par des déclarations de personnes qui présentaient des troubles qu'elles estimaient liés à la présence d'amalgames dentaires".
Dans leur rapport remis en octobre, les 14 experts de ce groupe de travail ont estimé que "la preuve d'une relation de causalité entre présence d'amalgames en bouche et des symptômes ou pathologies systémiques (Ndlr touchant le reste de l'organisme) n'a pu être apportée", a résumé l'Afssaps dans le communiqué.
Estimant que le "retrait systématique des amalgames dans la population générale ne se justifie pas", le groupe de travail a proposé un suivi des personnes qui présenteraient des troubles qu'elles estiment liés à la présence d'amalgames dentaires et rappelé des précautions d'emploi.
Il a ainsi recommandé "d'éviter de placer des amalgames dentaires au voisinage direct d'autres restaurations métalliques (couronnes, ndlr) afin de ne pas augmenter le risque de corrosion".
Il faut, ont ajouté les experts, "proscrire la mise en place d'amalgames au contact direct d'éléments en alliage de métaux précieux ou d'ancrages en laiton doré".
"La pose et plus encore la dépose des amalgames augmentent sensiblement la libération de mercure", il faut donc, selon le groupe de travail, "éviter" si possible ces actes chez la femme enceinte ou allaitante.
Il est aussi "déconseillé d'effectuer l'éclaircissement des dents postérieures" obturées par de tels amalgames "compte tenu de la libération des vapeurs de mercure provoquées par l'action de peroxydes".
Le parquet de Paris a ouvert le 10 octobre une information judiciaire après la plainte d'un homme de 45 ans, Michel Ferrandez, invalide à 80%, atteint d'une maladie du système nerveux qui s'estime victime d'une intoxication provoquée par le mercure de ses amalgames dentaires.