16 octobre 2005

Les partisans du Bigfoot se réunissent pour partager leurs théories

Extraterrestre ou primate descendant d'un gorille préhistorique? Parmi toutes les hypothèses, aucun des participants à la conférence sur le Bigfoot organisé samedi à Jefferson (Texas) ne croyait au canular.
Quelque 400 personnes, simples amateurs ou experts scientifiques, se sont réunies pour évoquer les derniers témoignages de l'existence de la créature légendaire et défricher les techniques pour retrouver sa trace.
"Il ne s'agit pas d'avoir la foi, de croire à quelque chose qu'on ne peut pas voir, a expliqué Daryl Colyer, qui a enquêté sur des centaines d'apparitions supposées du Bigfoot aux Etats-Unis. C'est juste un animal en chair et en os dont l'existence n'a pas encore été découverte. Mais je pense qu'on s'en approche de plus en plus."
Christopher Murphy, qui a consacré un ouvrage au sujet, a relevé quelque 2.550 témoignages visuels crédibles de l'existence de la créature également baptisée Sasquatch.
Parmi les différentes théories sur l'origine du Bigfoot, la plus prisée des amateurs est la filiation directe avec le Gigantopithecus, un primate préhistorique qui mesurait de 2 à 3 mètres.
Selon Daryl Colyer, environ 2.000 spécimens vivraient actuellement en Amérique du Nord, dans les zones forestières épaisses, se nourrissant de viande et de plantes et faisant leur nid dans les arbres et les buissons.
A côté des amateurs les plus farfelus, certains participants ont apporté une caution scientifique à la conférence. "Ce n'est pas une question paranormale; c'est une question biologique", a assuré Jeff Meldrum, professeur associé d'anatomie et d'anthropologie à l'université de l'Idaho qui a étudié plus de 150 empreintes attribuées au Bigfoot.


Reste à savoir combien de Bigfoots peuvent danser sur une tête d'épingle et le tour de la question aura été fait.