03 février 2005

Extra-terrestres: le ministère britannique de la Défense a "l'esprit ouvert"

LONDRES (AFP) – Le ministère britannique de la Défense (MoD) a "l'esprit totalement ouvert" quant à l'hypothèse de formes de vie extra-terrestres, selon une lettre interne dont le contenu a été révélé jeudi par le Financial Times.
Grâce à la nouvelle loi sur la liberté de l'information (Freedom of information Act), le journal est parvenu à se procurer cette lettre à usage interne jusqu'alors confidentielle. Le document prouve que le ministère enregistre attentivement les témoignages de gens qui disent avoir vu des formes extraterrestres en Grande-Bretagne, mais seulement, est-il précisé, "afin de déterminer si les événements décrits (par les témoins) ont une pertinence pour la sécurité (du pays)".
"Seule une poignée de ces témoignages a donné lieu à des enquêtes, et aucune n'a fourni de preuves qu'il y avait une menace", détaille la lettre, qui fait état de la complète "ouverture d'esprit" du ministère quant à l'hypothèse de la vie extra-terrestre. Il y a seulement deux semaines, "des lumières étranges" ont ainsi été vues par un quidam dans le ciel du Kent (sud-est de l'Angleterre), alors que le même soir un autre témoin rapportait avoir vu une soucoupe volante au dessus de Stoke-on-Trent (ouest de l'Angleterre).
Le ministère de la Défense a reconnu que ces témoignages récents n'étaient qu'une fraction des milliers de témoignages enregistrés.


Est-ce de « l’ouverture d’esprit » ou le simple bon sens qui fait que le MoD ne s’occupe que des affaires qui pourraient relever de la sécurité, même si le témoignage initial provient d’une personne persuadée d’avoir vu des extraterrestres ?

Cancers : les Européens attirés par l'alternatif

Plantes en tous genres, homéopathie, thérapies spirituelles... Un tiers des Européens atteints de cancers ont recours à des traitements alternatifs. Sans aucune réglementation, sans aucun avis médical.
L'étude est publiée dans les Annals of Oncology. Le professeur Alex Molassiotis et ses collègues britanniques de l'université de Manchester, ont mené l'enquête. En collaboration avec la Société européenne des Infirmières en Cancérologie. Près d'un millier de patients -majoritairement des femmes- ont été consultés, et 14 pays européens sont concernés.
Résultat, le recours aux traitements alternatifs (le plus souvent en complément à la médecine classique) est une tendance lourde en Europe. Avec en tête, l'Italie, la République tchèque et la Suisse : les trois quarts des cancéreux y font en effet appel ! Principales raisons invoquées, "accroître la capacité de leur corps à lutter contre la maladie (...) et améliorer leur bien-être."
Une situation inadmissible selon les auteurs, car elle se situe hors de tout contrôle médical. Il en va même parfois de la vie des patients ! Surdosages, incompatibilités, toxicités éventuelles des produits... les risques sont bien réels. L'objectif de l'étude est donc, selon Alex Molassiotis "de faire prendre conscience aux pouvoirs publics (du degré auquel) les traitements alternatifs attirent les Européens. Il faut de ce fait réfléchir à la manière dont on pourrait les introduire dans les soins dits classiques." Une idée déjà formulée par l'OMS en juin 2004, l'Organisation publiant alors des principes directeurs visant à réglementer l'utilisation des médicaments traditionnels...
Sources: Annals of Oncology, 3 février 2005


« If you can’t beat them, join them », une très mauvaise idée, qui montre un découragement face aux défis de l’éducation scientifique du grand public. Un aveu qui risquerait d’être exploité par les charlatans de tout poil que seul la réglementation et la répression arrive à dissuader.