30 juillet 2005

Des astronomes américains auraient découvert une 10e planète du système solaire

Des astronomes américains ont annoncé avoir découvert une nouvelle planète, plus grande que Pluton, en orbite autour du soleil.

L'objet découvert, le plus éloigné jamais observé dans le système solaire, est situé à 14,5 milliards de kilomètres du soleil, soit 97 fois la distance entre la Terre et le soleil, et est trois fois plus éloigné que Pluton.

"C'est le premier objet plus grand que Pluton jamais observé aux limites du système solaire", a affirmé vendredi Mike Brown, de l'Institut californien de technologie (Caltech), au cours d'une conférence de presse téléphonique.

L'astre serait la dixième planète du système solaire, même si certains astronomes contestent la qualification de planète pour Pluton.

Les astronomes ne connaissent pas la taille exacte de cette nouvelle planète mais son éclat laisse penser qu'elle est au moins aussi grande que Pluton, et pourrait même être 50% plus grosse.

Mike Brown a soumis un nom pour sa découverte à l'Union astronomique internationale qui n'a pas encore pris de décision.

La nouvelle planète a été photographiée pour la première fois le 31 octobre 2003 par Brown et ses confrères Chad Trujillo de l'observatoire Geminy et David Rabinowitz de l'université de Yale, mais son éloignement était tel que son déplacement n'a pas été repéré jusqu'à l'analyse de données en janvier dernier.

Ce corps astral est rocheux et recouvert de glace, comme Pluton, a précisé Mike Brown.

Alan Stern, de l'Institut de recherches de Boulder (Colorado) a déclaré ne pas être surpris par la découverte puisque des objets de la taille de Pluton ont déjà été repérés dans la ceinture de Kuiper, au-delà de Neptune, où gravitent de nombreux petits corps célestes glacés.


Cette découverte, si elle se vérifie, ridiculisera une fois de plus les dogmes de l'astrologie qui devront la prendre en compte dans leurs pseudo "calculs", absence qui pourtant, jusqu'à aujourd'hui, ne les avait pas dérangé outre mesure ! Si par contre, Pluton était définitivement contestée en tant que planète, une révision s'imposerait également, dans l'autre sens cette fois. Que dire alors des milliers de "prédictions" faites ayant intégré Pluton ?

29 juillet 2005

L'acupuncture serait efficace contre les maux de tête, selon une étude

PARIS - L'acupuncture serait un traitement efficace de maux de tête courants, qui pourrait réduire leur fréquence de près de moitié. Telles sont les conclusions d'une étude comparative allemande paraissant samedi dans la revue médicale British Medical Journal.
Cependant les résultats sont pratiquement les mêmes qu'il s'agisse d'acupuncture faite selon les règles de l'art chinois ancestral ou que le rituel des aiguilles, plantées superficiellement dans la peau, se fasse hors des traditionnels "points d'acupuncture", montre l'étude comparative sur 270 patients (74% de femmes) de l'équipe de Dieter Melchart et Klaus Linde de l'université de Munich.

Les patients ayant bénéficié de l'acupuncture traditionnelle ont vu la fréquence de leurs maux de tête diminuer de près de moitié. Le nombre de jours avec maux de tête ("céphalée de tension") s'est ainsi réduit de 7,2 jours dans le groupe acupuncture, de 6,6 jours avec la forme "minimale" d'acupuncture et de 1,5 jour dans le groupe non traité (soit une diminution de 10%).

195 participants étaient répartis dans les deux groupes ayant bénéficié de l'acupuncture sous une forme ou l'autre. La période de traitement portait sur une période de huit semaines. L'amélioration a persisté quelques mois après l'arrêt de l'acupuncture conventionnelle ou non, quoique s'amenuisant doucement au fil du temps, ont été surpris de constater ces chercheurs.

La piqûre même hors des points d'acupuncture n'est pas neutre. Elle pourrait déclencher des réactions physiologiques au plan local, sur la circulation sanguine ou libérer des messagers chimiques influant sur la douleur, avancent les auteurs.



-> Etude du British Medical Journal



L'acupuncture qui serait "efficace" à hauteur d'un traitement placebo, ce n'est pas exactement ce qu'on peut appeler de l'efficacité, sachant qu'il suffit de planter des aiguilles n'importe où pour ressentir un soulagement, pas même besoin d'aller visiter un acupuncteur, votre voisine couturière peut parfaitement faire l'affaire.

Déception pour ceux qui croient au Sasquatch: c'était un bison

MONTREAL (AFP) - Ceux qui croient à l'existence du Sasquatch, une créature humanoïde mythique, sorte de yéti nord-américain, ont été déçus jeudi au Canada avec l'annonce qu'un échantillon de poils censé venir de la bête légendaire appartenait en fait à un bison.Un spécialiste en génétique des animaux sauvages de l'université d'Alberta, le Dr. David Coltman, avait accepté d'analyser une touffe de poils découverts par des habitants de Teslin dans le Yukon au nord-ouest du Canada, laissés selon eux par un Sasquatch. Mais le Dr Coltman a annoncé jeudi, après avoir procédé à une analyse ADN, qu'il s'agissait de poils de bison, ont rapporté les média canadiens.
Des habitants de Teslin avaient affirmé qu'une grande créature poilue s'était promenée près de leurs maisons une nuit du début juillet, laissant une touffe de poils dans un buisson. Selon ceux qui disaient l'avoir aperçue, la créature mesurerait trois mètres de haut et aurait des bras très longs. Elle avait également, disaient-ils, laissé des traces de pas beaucoup plus grandes que celles d'un humain. C'était la seconde fois qu'un Sasquatch était signalé dans la région en un an.
Le Dr Coltman a déclaré à la chaîne de télévision CTV que l'échantillon de poils n'était pas récent. "Il est possible qu'il n'ait pas été laissé par un bison qui aurait traversé ces buissons l'autre nuit", a-t-il ajouté, laissant entendre qu'il pourrait s'agir de l'oeuvre d'un plaisantin.
Le scientifique a toutefois concédé avec humour que les inconditionnels du Sasquatch pouvaient trouver réconfort dans le fait que ses recherches ne prouvaient pas que la créature n'existe pas.
Les histoires sur l'existence d'un grand bipède poilu, hantant les montagnes de l'ouest du Canada et des Etats-Unis ne datent pas d'hier. Le nom Sasquatch est d'ailleurs dérivé de celui que lui donnaient les amérindiens avant l'arrivée des Européens sur le continent nord-américains. La créature mythique est baptisée Bigfoot aux Etats-Unis.
La légende avait pris corps à la fin des années 50 lorsqu'un certain Roger Patterson avait pris dans un canyon californien quelques images assez floues d'une créature dont il affirmait qu'il s'agissait d'un Bigfoot. Pour les uns, cela prouve l'existence de la bête, pour d'autres il ne s'agit que d'une mystification.


Yéti, Sasquatch, Bigfoot, rappelons qu'il est impossible de prouver l'inexistence de quelque chose et que la charge de la preuve repose donc sur ceux qui en affirment l'existence. Apparemment, ce n'est pas gagné d'avance.

28 juillet 2005

Une étude démontre que l'échinacée ne prévient ni ne soigne la grippe

MONTREAL (PC) - L'échinacée, ce produit à base d'une plante d'origine exotique, n'est pas efficace pour prévenir ou guérir la grippe, selon une récente étude américaine.

L'étude, publiée aujourd'hui dans "The New England Journal of Medecine", a rassemblé 437 volontaires qui ont tous accepté de contracter le virus de la grippe.

Après avoir administré de l'échinacée à certains d'entre eux, les chercheurs ont constaté que l'ensemble du groupe manifestait les mêmes symptômes et qu'aucune personne n'avait pu éviter ou guérir la grippe.

Selon le docteur Stephen Strauss, le directeur du centre de recherche qui a subventionné l'enquête, il est donc impératif d'arrêter d'attribuer à cette substance des vertus médicinales.

Près de 15 millions d'Américains utilisent l'échinacée, selon un sondage mené l'an passé aux Etats-Unis, ce qui a généré environ 155 millions $, en 2004.

Lien de l'étude du NEJM : http://content.nejm.org/cgi/content/short/353/4/341


Malgré tout, cette étude risque de ne pas convaincre ceux pour qui la foi dans les vertus de l'échinacée se substitue aux résultats des études. Tout comme c'est déjà le cas, par exemple, pour l'homéopathie.

Stress slows wound healing; oxygen helps

Wound healing is slow when an animal is stressed, but extra oxygen almost completely reverses the effect, according to researchers at the University of Illinois at Chicago.
In a study of laboratory mice, Phillip Marucha, professor of periodontics at the UIC College of Dentistry, and his colleagues found that psychological stress, brought on by confinement, delayed the closing of wounds by more than 45 percent.

A range of cell and genetic changes accounted for the slow recovery.

"The cells that help remake tissue didn't differentiate the way they would have in normal animals. They didn't line up the way they were supposed to. And they didn't develop the tiny contractile fibers that help pull together the edges of the wound," Marucha said. "Expression of the gene that codes the protein for those fibers was impaired."

However, when the animals received hyperbaric oxygen (oxygen at a greater pressure than atmospheric oxygen), the delay in healing was almost eliminated.

Marucha said stress launches a sequence of events that constrict blood vessels and deprive the tissues of oxygen.

"Without sufficient oxygen, tissues can't heal," he said. "Oxygen activates the inflammatory cells of the immune system that help healing. Also, oxygen derivatives like bleach and peroxide are part of the arsenal of noxious products that these cells use to kill the bacteria in wounds."

The researchers hypothesized that the hyperbaric oxygen therapy reversed the delay in healing not because it relieved stress, but because it helped directly in wound healing.

To test that hypothesis, they measured levels of expression of the gene for an enzyme called inducible nitric oxide synthase, which makes nitric oxide. Nitric oxide is critically involved in wound healing, by increasing blood flow and the delivery of oxygen, and by attacking bacteria. If oxygen levels fall, the gene's activity increases.

The researchers found that when animals were stressed, expression of the gene increased, presumably to help make more nitric oxide. But when the animals received hyperbaric oxygen, gene expression returned to normal levels, suggesting that the nitric oxide levels necessary for healing had been restored by the increased tissue oxygen levels.


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Other researchers involved in the study were Praveen Gajendrareddy, at UIC, and Chandan Sen, Michael Horan, Sukanya Subramanian and Arthur Strauch at Ohio State University.

The study has been published in Brain, Behavior, and Immunity and was funded by grants from the National Institutes of Health.

For more information about the UIC College of Dentistry, visit dentistry.uic.edu.

UIC ranks among the nation's top 50 universities in federal research funding and is Chicago's largest university with 25,000 students, 12,000 faculty and staff, 15 colleges and the state's major public medical center. A hallmark of the campus is the Great Cities Commitment, through which UIC faculty, students and staff engage with community, corporate, foundation and government partners in hundreds of programs to improve the quality of life in metropolitan areas around the world.


Ainsi la relation 'psychologique' entre le stress et certaines pathologies trouve une explication déterministe.

27 juillet 2005

Plan for Dalai Lama lecture angers neuroscientists

David Adam, science correspondent
The Guardian

The Dalai Lama is at the centre of an unholy row among scientists over his plans to deliver a lecture at a prominent neuroscience conference.
His talk stems from a growing interest in how Buddhist meditation may affect the brain, but researchers who dismiss such studies as little more than mumbo-jumbo say they will boycott the Society for Neuroscience annual meeting in November if it goes ahead.
Jianguo Gu, a neuroscientist at the University of Florida who has helped to organise a petition against the Dalai Lama's lecture, said: "I don't think it's appropriate to have a prominent religious leader at a scientific event.
"The Dalai Lama basically says the body and mind can be separated and passed to other people. There are no scientific grounds for that. We'll be talking about cells and molecules and he's going to talk about something that isn't there."
Dr Gu and many of the scientists who initiated the protest are of Chinese origin, but say their concern are not related to politics. The Dalai Lama has lived in exile in India since he fled Chinese troops in Tibet in 1959.
"I'm not against Buddhism," said Dr Gu, who has cancelled his own presentation at the meeting. "People believe what they believe but I think it will just confuse things."
The Dalai Lama has long had an interest in science and once said that if he had not been a monk he would have been an engineer. Over the past decade he has encouraged western neuroscientists to study the effects of Buddhist meditation, originally through meetings at his home and more recently by attending conferences at major US universities.
Buddhist monks typically spend hours in meditation each day, a practice they say enhances their powers of concentration.
Trained meditators claim to be able to hold their attention on a single object for hours at a time without distraction, or to shift attention as many as 17 times in the time it takes to snap your fingers.
Both claims go against current scientific thinking, which says attention cannot be held as long or switched so quickly, and some neuroscientists have started investigating whether they have a biological basis. Some believe the monks' skills could be down to plasticity, the ability of even fully formed adult mammalian brains to change and adapt.
The research peaked in November last year when a team led by Richard Davidson, a psychologist at the University of Wisconsin, Madison, published research in the US journal Proceedings of the National Academy of Sciences that suggested networks of brain cells were better coordinated in people who were trained in meditation.
The scientists included Matthieu Ricard, a Buddhist monk at the Shechenm monastery in Nepal, who has a PhD in molecular biology from the Pasteur Institute in Paris. They said the brain differences they observed might explain the heightened awareness reported by meditating monks.
Mr Davidson helped to arrange the Dalai Lama's talk at the neuroscience conference, which is the first in a series billed as dialogues between neuroscience and society.
The protesters say the team's research is flawed because it compared monks in their 30s and 40s with much younger university students.
Their petition reads: "Inviting the Dalai Lama to lecture on neuroscience of meditation is of poor scientific taste because it will highlight a subject with hyperbolic claims, limited research and compromised scientific rigour."
It compares the lecture to inviting the Pope to talk about "the relationship between the fear of God and the amygdala [part of the brain]" and adds "it could be a slippery road if neuroscientists begin to blur the border between science and religious practices".
Carol Barnes, the president of the Society for Neuroscience, said: "The Dalai Lama has had a long interest in science and has maintained an ongoing dialogue with leading neuroscientists for more than 15 years, which is the reason he was invited to speak at the meeting. It has been agreed that the talk will not be about religion or politics.
"We understand that not every member will agree with every decision and we respect their right to disagree


Il est dommage que l'on mélange les genres. Les justifications évoquées par le président de la Society for Neuroscience peuvent aussi ouvrir la porte des congrès scientifiques aux tenants de la Méditation Transcendentale, de l'Intelligent Design, etc.

26 juillet 2005

Des pèlerins italiens armés de portables, à l'affût d'un miracle

ROME (Reuters) - Des milliers d'Italiens ont afflué ces derniers jours dans une localité proche de Naples, armés de téléphones portables et de caméras vidéo, dans l'espoir de filmer une statue de la Vierge Marie qui, selon des habitants, a miraculeusement bougé les jambes.
Des paroissiens de l'église Saint Pierre, à Acerra, ont dit avoir vu les jambes prendre la couleur de la chair et bouger, comme si la statue de plâtre s'avançait vers eux.
Un homme a affirmé la semaine dernière aux journalistes qu'il avait filmé la scène sur son téléphone portable.
Un porte-parole de l'évêque local a déclaré que des experts de l'Eglise enquêtaient sur l'incident pour déterminer s'il était dû à une cause naturelle que l'on ne s'explique pas pour l'instant ou s'il s'agissait d'un phénomène surnaturel.
Mais Mgr Antonio Riboldi, évêque émérite d'Acerra, s'est déclaré sceptique. "Dans le passé, la Madonne est apparue dans un champ ou dans une grotte, mais jamais sur un téléphone mobile ou une camera vidéo. Ce n'est pas dans ses habitudes de se donner en spectacle", a-t-il dit.


C'est l'effet 'technologique' bien connu qui diminue le nombre et l'intensité des phénomènes dits 'paranormaux' en fonction de l'amélioration des technologies permettant de les observer a posteriori et plus objectivement. Dans cette catégorie, les miracles, la télékinésie, la télépathie, les manifestations spirites, etc., ont beaucoup dégonflé avec les progrès des sciences et des techniques.

23 juillet 2005

Les économies d'une Palermitaine vampirisées par deux escrocs

PALERME, Italie (Reuters) - Un couple d'Italiens a soutiré 50.000 euros à une habitante de Palerme, en Sicile, après l'avoir persuadée que des vampires allait la faire accoucher, si elle ne les payait pas, du fils de l'Antéchrist.
L'homme, un chanteur de cabaret, et sa fiancée ont escroqué leur victime pendant quatre ans en lui vendant 3.000 euros pièce des pilules censées le faire avorter du fils de l'Antéchrist.
La police a découvert l'affaire quand la famille de cette dame de 47 ans s'est inquiétée de la voir dépenser toutes ses économies, rapportent les agences AGI et ANSA.

22 juillet 2005

La sorcellerie bientôt permise en Australie

MELBOURNE (AFP) - Les voyants, les diseurs de bonne aventure et autres extra-lucides devraient désormais pouvoir exercer sans crainte dans l'Etat australien de Victoria, où les autorités veulent abroger une loi anti-sorcellerie datant du XIXe siècle.Le procureur général du Victoria, Rob Hulls, a indiqué avoir présenté un projet pour révoquer la loi qui interdit toutes pratiques pour dire la bonne aventure ou exercer la sorcellerie.
"Ca date de près de 200 ans et ça reflète la terminologie et les pratiques de l'Angleterre de Dickens", a déclaré Rob Hulls jeudi. "Le temps où la sorcellerie et les diseurs de bonne aventure représentaient un danger pour l'ordre et la loi ou un foyer d'activité criminelles est révolu depuis longtemps".


Voilà qui rassurera tous les Australiens inquiets de leurs droits démocratiques.

21 juillet 2005

David Lynch compte collecter 7 milliards de dollars pour la Paix

LOS ANGELES (Reuters) - Le cinéaste américain David Lynch compte rassembler 7 milliards de dollars pour rétablir la paix dans le monde grâce à une technique de méditation transcendantale.
Le réalisateur âgé de 59 ans, connu pour ses fictions d'avant-garde telles que "Mulholland Drive" ou la série "Twin Peaks", a créé une fondation destinée à promouvoir les bienfaits d'une technique de réduction du stress auprès des établissements scolaires d'Amérique et à terme du monde entier.
"Je veux collecter 7 milliards de dollars", a déclaré Lynch mercredi à Reuters. "Les gens rient de ce chiffre de 7 milliards (...) Je veux trouver quelques personnes riches qui prendraient la mesure de ce projet en disant 'je veux faire quelque chose pour le monde qui ait un sens'."
"La vraie paix, ce n'est pas simplement l'absence de guerre, c'est l'absence de toute négativité", ajoute-t-il.
Lynch n'a pas expliqué pourquoi il tablait spécifiquement sur 7 milliards de dollars. Il a dit pratiquer lui-même la méthode de relaxation depuis plus de 30 ans et avoir pu en constater les bienfaits dans des écoles des Etats du Maryland et de l'Iowa ainsi qu'à Johannesburg, en Afrique du Sud.
"Vous pouvez dire que je raconte n'importe quoi mais quand vous rencontrez les étudiants qui auront la chance (de tester cette technique), vous verrez qu'ils rayonnent comme personne."


Voilà un critère tout à fait scientifique de jugement, en effet ! C'est ce que les Américains appellent "testimonial", le témoignage de foi du croyant.
Référence:

19 juillet 2005

L'éthanol demande trop d'énergie pour être produit

Associated Press
Albany, New York

Selon une nouvelle étude américaine, les carburants alternatifs, comme l'éthanol et les polycarburants, nécessitent davantage d'énergie dans leur production qu'ils ne peuvent en fournir en rendement.
Aux États-Unis, les agriculteurs, entrepreneurs et les autorités investissent actuellement des millions de dollars dans ces sources d'énergie renouvelables en soutenant que leur combustion est plus propre que celle des carburants fossiles tels que le pétrole, en plus de réduire la dépendance envers l'or noir et de constituer un nouveau débouché pour les fermiers.Mais des chercheurs des universités Cornell (État de New York) et de Californie-Berkeley affirment qu'il faut 29 pour cent plus d'énergie fossile pour transformer le maïs en éthanol que la valeur énergétique du produit en résultant. Pour une autre plante, le panic raide, un fourrage utilisé aussi pour fabriquer de l'éthanol, il faut 45 pour cent plus d'énergie pour le produire que sa valeur énergétique, tandis que pour le bois, il faut 57 pour cent plus d'énergie. Enfin, le soya requiert 27 pour cent plus d'énergie pour être métamorphosé que la valeur du biodiesel qu'il donne, alors que pour le tournesol, c'est 50 pour cent de plus, explique-t-on dans le document.
«La production d'éthanol aux États-Unis n'est pas avantageuse pour la sécurité énergétique du pays, pour son agriculture, pour son économie ou pour son environnement», peut-on lire dans l'étude menée par David Pimentel, de Cornell, et Tad Patzek, de Berkeley.Les États-Unis feraient mieux d'investir dans les énergies solaire et éolienne et dans l'hydrogène, ont-ils conclu.L'éthanol est un additif qui, mélangé à l'essence, réduit les émissions de gaz d'échappement et accroît l'indice d'octane. Son usage se répand rapidement depuis 2004, année où Washington a interdit l'additif MTBE dans l'essence. Environ 3,6 milliards de gallons US d'éthanol ont été produits l'an dernier aux États-Unis, selon l'association des énergies renouvelables, qui fait la promotion de l'éthanol.Selon cette industrie, le recours à huit milliards de gallons US d'éthanol par année permettrait aux raffineries de consommer deux milliards de barils de pétrole en moins. Mais les pétrolières rétorquent que l'emploi d'éthanol aurait un effet négligeable sur les importations de pétrole.Les producteurs d'éthanol contestent quant à eux les résultats de l'étude. Ils prétendent que les données sont dépassées et qu'elles ne tiennent pas compte des profits qui surpassent les coûts.


Si cette étude est correcte, cela veut dire que produire de l'éthanol dans une économie où les bases de la production énergétique sont les carburants fossiles conduirait à une hausse de la consommation de ceux-ci. La production d'éthanol ne serait donc intéressante que dans une économie qui aurait déjà effectué une grande partie de sa mutation vers une production à base d'énergies 'propres'.

18 juillet 2005

Hépatite B, bilan en demi-teinte pour l'InVS

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire vient de publier les résultats d'une année de surveillance de l'hépatite B aiguë en 2003-2004. Il s'agit des premiers chiffres depuis l'instauration de la déclaration obligatoire de la maladie en 2003.
Entre le 1er mars 2003 et le 1er avril 2004, l'InVS a ainsi recensé 158 cas d'hépatite B aiguë sur l'ensemble du territoire français. Dont deux mortels. L'hépatite B se transmet par un virus à ADN -dit hépadnavirus- dont le réservoir est humain.
Les départements les plus touchés sont ceux d'Ile-de-France, avec 36 cas notifiés. Les principales victimes se recrutent parmi les 30-39 ans, qui représentent 28,5% du total. Suivis de près par les 40-49 ans, avec 24,7% des cas recensés. L'origine de la contamination est sexuelle dans plus de 40% des cas et en revanche, l'usage de drogues -notamment les drogues intraveineuses- n'est responsable que de 6,2% des contaminations.
La maladie ignore également les saisons et touche autant les femmes que les hommes. Ces données sont les premières depuis la réintroduction en mars 2003 de la déclaration obligatoire de l'hépatite B aiguë, suspendue en 1985. "La notification de 158 cas paraît (cependant) peu élevée" précisent les auteurs. "Il existe très probablement une sous-déclaration". Et ils soulignent surtout, que "plus de la moitié des cas notifiés auraient pu être évités si les recommandations de vaccination en vigueur avaient été respectées".
Rappelons que l'hépatite B est à l'origine de près de 10% des transplantations hépatiques en France. Que dans 20% des cas elle évolue vers une cirrhose et que selon l'OMS, le virus de l'hépatite B est à l'origine de 60% à 80% des cancers primaires du foie dans le monde. Les enfants qui en France, naissent de mères porteuses du virus deviendront pour 90% d'entre eux des porteurs chroniques du virus. Et plus d'un sur cinq mourra, des années plus tard, de cirrhose ou de cancer...

Sources: Bulletin épidémiologique hebdomadaire, n°31/2005

15 juillet 2005

L'aspartame s'avère cancérigène chez le rat

PARIS (AFP) - L'aspartame, utilisé pour donner une saveur sucrée à plus de 6.000 produits allégés dans le monde, s'avère cancérigène chez le rat, selon une nouvelle étude scientifique qui pourrait conduire à réévaluer les risques liés à cet édulcorant.Les travaux démontrent "pour la première fois que l'aspartame est un agent cancérigène", a déclaré jeudi la Fondation européenne d'oncologie et de sciences environnementales "B. Ramazzini" à Bologne (Italie)
L'aspartame a été découvert en 1965 et commercialisé aux Etats-Unis depuis 1974 et en France depuis 1988. Il remplace le sucre dans de nombreuses boissons, bonbons, desserts dits "light", certains produits pharmaceutiques, notamment des sirops et antibiotiques pour enfants. Il avait déjà été soupçonné de provoquer des cancers du cerveau.
La nouvelle étude "confirme l'absence de liens entre aspartame et tumeurs du cerveau", a souligné vendredi l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) qui avait jugé en 2002 ce risque non prouvé.
Mais les résultats rendus publics jeudi soulèvent "de nouvelles questions sur les liens potentiels entre l'exposition à l'aspartame et la survenue de cancer", reconnaît l'Afssa.
L'aspartame entraine une "augmentation statistiquement significative des lymphomes et des leucémies chez les rats femelles, lorsqu'il est administré à des doses très proches de celles auxquelles les êtres humains peuvent être exposés", selon l'équipe italienne conduite par le Dr Morando Soffritti, dont les résultats doivent paraître dans la revue médicale European Journal of Oncology.
Les chercheurs appellent à "revoir rapidement" la règlementation concernant les doses admissibles de cet édulcorant "dans la nourriture et les boissons, en particulier pour protéger les enfants".
"Ces résultats préliminaires doivent encore être confirmés", estime pour sa part l'Afssa.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a jugé jeudi "inapproprié de suggérer des changements dans les régimes alimentaires des consommateurs concernant l'aspartame sur la base des informations actuellement disponibles".
Une réévaluation des risques devrait commencer "dès que l'ensemble des données aura été fourni", précise l'Efsa dans un communiqué, relevant qu'elle prendra "vraisemblablement plusieurs mois" car les experts "prendront en compte les autres études et données disponibles à ce jour".
La dose journalière acceptable (DJA) d'aspartame est actuellement fixée à 40 mg par jour et par kilogramme de poids corporel pour l'homme au sein de l'Union européenne et à 50 mg/kg aux Etats-Unis.
La dose moyenne journalière d'aspartame effectivement consommée par la population se situerait entre 2 et 3 mg/kg, "mais davantage pour les enfants et les femmes enceintes", rappelle l'équipe italienne.
Lors de ses travaux portant sur 1.800 rats, les rongeurs ont reçu de l'aspartame, de l'âge de 8 semaines à la fin de leur vie, à des doses qui correspondraient pour l'homme à des prises allant de 0 à 5.000 mg/kg.
L'augmentation de la fréquence des lymphomes et leucémies chez les rates est liée à la dose reçue, soulignent les chercheurs, relevant qu'elle apparaît même, de "façon non statistiquement significative", dès l'équivalent de 4 mg/kg. Chez le rat male, la hausse n'est constatée qu'à partir d'une dose journalière correspondant à 5.000 mg/kg chez l'homme.
Ces travaux ne montrent aucune augmentation significative des cancers du cerveau chez les rongeurs.


Une nouvelle résurgence de la légende urbaine sur la pseudo-toxicité de l'aspartame. Notons avec intérêt que si un homme doit en consommer plus de 350 g/jour pour avoir des effets négatifs, le risque est admissible. Reste à confirmer l'effet sur les rates et la généralisation des rates aux hommes et/ou aux femmes. Pour se rassurer un peu, lire:
http://www.afssa.fr/ftp/afssa/actu/aaat2000sa0249.pdf

06 juillet 2005

La polio s'étend à cause du... Nigeria

Selon l'OMS, l'Indonésie a déclaré avant hier 21 nouveaux cas de poliomyélite portant à 100 le nombre total de patients infectés depuis avril 2005. La cause ? L'importation d'un poliovirus du Nigeria qui a ensuite circulé au Soudan pour enfin arriver en Indonésie.
Le Nigeria encore et toujours lui. Rappelez-vous, début 2004, les autorités de l'Etat de Kano, dans le nord du Nigeria refusent de poursuivre les campagnes de vaccination. Elles craignent que les autorités américaines ne se servent du vaccin anti-poliomyélite pour inoculer aux Africains le virus du VIH/SIDA. Une décision catastrophique.
Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ethiopie, Guinée, Mali, Niger, Nigeria, République Centrafricaine, Soudan, Tchad... L'ensemble du continent africain subit de plein fouet une recrudescence de la maladie. Aujourd'hui, l'Asie est touchée... Car c'est bien le virus parti du Nigeria qui frappe l'Indonésie ! Un pays qui n'avait plus eu de cas de polio depuis 1995 !
"Aucun pays dans le monde n'est à l'abri", affirme Oliver Rosenbauer, responsable de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite à l'OMS. "Le risque persiste dans tous les pays exempts de polio. Il est donc extrêmement important d'éradiquer la maladie des pays endémiques, sinon le virus continuera à circuler". Encore faut-il que tous les responsables politiques tendent vers ce même objectif.
Aujourd'hui, l'éradication de la maladie n'est plus à portée de main. D'ailleurs un autre pays, l'Angola a enregistré un nouveau cas alors que la maladie avait disparu depuis 2001. Là encore, il s'agit d'un cas d'importation. Le poliovirus viendrait d'Inde. Un pays où la polio est endémique !

Sources: OMS, 5 juillet 2005


Conséquence logique de la rumeur 'anti-musulmane': la mort de musulmans indonésiens ! Sans compter celle des autres, qui n'en demandaient pas autant.

05 juillet 2005

Le placebo évacue le stress

(Agence Science-Presse) - Une fausse pilule, ou placebo, ne guérit peut-être pas grand-chose mais au moins, elle contribue à évacuer le stress.
Les chercheurs suédois qui se sont livrés à cette expérience ont suivi une démarche originale: ils ont montré à des volontaires des séries d'images "déplaisantes" (dont des corps mutilés) et ont comparé leur niveau d'anxiété avant et après leur avoir donné un vrai médicament contre l'anxiété, et un placebo. Dans les deux cas, les effets furent similaires.
Les résultats sont parus dans le journal américain Neuron. Tout au long de l'expérience, le cerveau des volontaires était analysé au moyen de la technologie d'imagerie par résonance magnétique. Là encore, pas de différence significative dans l'influx sanguin: les deux pilules, la vraie et la fausse, ont toutes deux contribué à réduire l'activité dans les centres du cerveau associés à l'émotion.
C'est surtout cette dernière partie de l'étude qui intéressait les chercheurs de l'Institut Karolinska. Car ce n'est que depuis les années 1980 que l'on commence tout doucement à "voir" ce qui se passe dans notre cerveau.
Or, c'est en apprenant à mieux voir ce qui se passe dans les différentes zones de cette matière grise, notamment dans des situations de stress, que l'on pourra éventuellement mieux cibler les traitements. Pour l'instant, rappellent les auteurs de l'étude, il reste à comprendre pourquoi l'effet placebo agit dans certaines circonstances et pas du tout dans d'autres.


L'anxiété est donc un symptôme éminement susceptible à l'effet placebo. Un résultat qui ne surprendra que peu. Depuis 1980, les études du fonctionnement cérébral in vivo grâce à l'IRM ont permis d'améliorer les conditions expérimentales de ces études.

De nouvelles empreintes humaines remettent en cause la théorie de peuplement de l'Amérique

Associated Press (AP)

Des scientifiques britanniques ont annoncé mardi avoir mis au jour des empreintes humaines vieilles de 40 000 ans dans le centre du Mexique, une découverte qui remet en cause les études précédentes qui estiment que l'arrivée des premiers hommes sur le continent américain a eu lieu il y a environ 13 500 ans.

Les empreintes de pas ont été découvertes en 2003 dans une carrière abandonnée près du volcan Cerro Toluquilla, non loin de Puebla au sud de Mexico, ont annoncé Silvia Gonzales de l'Université John Moores de Liverpool et Matthew Bennett, de l'université de Bournemouth.

Les traces ont été conservées comme des fossiles dans la cendre du volcan le long de ce qui était autrefois un lac volcanique, a expliqué Silvia Gonzales.Les empreintes, désormais aussi dures que le béton, ont été trouvées sans qu'une excavation soit nécessaire, les travailleurs de la carrière ayant déjà enlevé entre deux et trois mètres de sédiments qui s'étaient déposés au-dessus de la couche de cendre.

La datation au laser des empreintes remet en cause les théories sur le peuplement du continent américain. Les scientifiques ont longtemps pensé que les premiers hommes étaient arrivés en Amérique du Nord lors de la dernière époque glaciaire il y a 13.500 ans, en traversant un bras de terre dans le détroit de Béring.

Selon Silvia Gonzales, ces découvertes étayent la théorie selon laquelle les premiers Américains sont arrivés par la mer, du côté Pacifique.

«Nous pensons qu'il y a eu plusieurs vagues de migration vers les Amériques à différentes époques et organisées par différents groupes», a-t-elle précisé. Les découvertes seront exposées cet été à la Royal Society à Londres.


Voila qui jette aussi un pavé dans la marre créationniste, figée sur ses 6000 ans d'existence de l'espèce humaine, et qui prend l'eau de toutes parts. Mais cela rend aussi bancal l'historiographie mormone déclarant que les indiens d'amérique étaient les "ancêtres des hébreux". Preuve, s'il en fallait, que contrairement aux dogmes religieux, la science est toujours capable de remettre en cause ses théories face aux faits nouveaux.